Méthodes

Nous initions des projets surtout dans le domaine de l’aide à la jeunesse et utilisons une approche systémique. C’est-à-dire que nous nous adressons à tous les acteurs de la chaîne de formation et d’éducation – écoles, établissements de formation supérieure, agences publiques, associations et fondations, familles, médecins – afin d’accompagner les jeunes à travers ces institutions.

1. Nous assurons nos marges de manœuvre (licence to operate) par des coopérations avec des institutions publiques et en positionnant nos projets au niveau des directions générales et des présidences.
2. Nos projets s’inscrivent toujours dans des domaines d’actions publiques qui sont en phase de réalisation au niveau des administrations, par exemple l’augmentation du taux de scolarisation dans les régions rurales ou l’inclusion des jeunes dans le marché du travail. Comme nos interlocuteurs souhaitent atteindre les objectifs qui leur sont assignés par les gouvernements centraux, ils coopèrent avec nous dans la mesure où nous pouvons apporter localement des moyens financiers et un savoir-faire.
3. Nous travaillons sur le terrain par le relais des régions et des provinces, c’est à dire dans des pays où la décentralisation est déjà bien avancée. Ceci signifie aussi que nous ne travaillons que dans des endroits où un Etat fonctionne.
4. Nous ne créons pas d’organisation, mais complétons l’offre des institutions présentes. Les avantages sont que nous n’avons pratiquement pas de coûts fixes, un maximum des montants revient aux bénéficiaires, les acteurs s’approprient les projets rapidement et les insèrent rapidement dans leur système social.

Nos principes d’action

SOCIÉTÉ CIVILE TRANSNATIONAL GENRE

• La société civile
  La promotion de la société civile, les réformes en faveur des fondations d’entreprises et la décentralisation nous ont ouvert des marges de manœuvre que nous avons investies. Nous mobilisons des énergies sociales qui demandent à s’exprimer et qui ne sont interpellées ni par les entreprises commerciales, ni par les administrations publiques, ni par les institutions religieuses. Nous nous efforçons de créer des plateformes et des réseaux favorisant l’innovation sociale au-delà de ces trois systèmes de valeurs et d’actions traditionnels.
• Transnational
  Nous désirons réduire les écarts financiers, sociaux et de savoirs entre les êtres humains des différentes régions. Nous souhaitons que chaque collaborateur et chaque personne soutenue se sente traité dignement et apporte sa contribution aux projets en fonction de ses compétences. Ainsi, nous pouvons, grâce aux médias digitaux, coordonner des groupes de travail virtuels et transnationaux et aider de nouveaux mondes de vie à s’exprimer. Nous essayons d’identifier des solutions transnationales pour compenser un peu les insuffisances de la méthode nationale.
• Le genre
  Dans les régions rurales d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine le chemin vers l’éducation technique ou supérieure de qualité et le libre épanouissement de la personnalité est souvent bloqué, particulièrement pour les femmes. Ceci réduit les chances de réussite de leurs enfants, de sorte qu’un cercle vicieux s’installe. Par une meilleure formation de jeunes femmes nous voulons leur donner la possibilité d’augmenter leurs chances sur ces marchés du travail. Souvent, la position sociale de la fille ou de la jeune femme change lorsque le chef de famille traditionnel constate qu’elle attire de ressources externes. Cette orientation sur l’accès aux ressources et sur les impacts médiatiques de nos projets augmente le statut des familles.